Violences intrafamiliales, sexuelles et sexistes : tous concernés
Violences intrafamiliales, conjugales, sexuelles, sexistes... Si vous êtes victime ou témoin de violences, retrouvez les ressources pour vous faire aider.
Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales et intrafamiliales, sexuelles ou sexistes, de menaces ou d’une forte pression psychologique,
Si vos enfants sont témoins ou victimes de violences ou de pédocriminalité,
Si vous avez connaissance d’une situation dans votre entourage ou votre voisinage,
Demandez de l'aide.
Contactez les numéros disponibles 24H/24 et 7 jours/7 :
Le 17 - Police secours en cas d'urgence,
Le 3919 - Violence femme info pour dénoncer ou se renseigner,
Le 119 - Allo enfance en danger pour prévenir et lutter contre toutes les formes de violences à l’encontre d’un enfant.
Contactez les structures situées près de chez vous :
Le 05 56 40 93 66 - Centre d’accueil et d’écoute anonyme de l'APAFED (association pour l'accueil des femmes en difficulté),
Le 05 56 44 30 30 - Centre d'information sur les droits des femmes et des familles de Gironde (CIDFF). Il vous accompagne sur la création d'entreprise, l'accès à l'emploi, l'accès au droit, le soutien psychologique.
Ensemble, luttons contre les violences intrafamiliales, sexuelles et sexistes > Arrêtons les violences
Le violentomètre : un outil pour repérer une situation de violence
Le violentomètre est un outil d'auto-évaluation, avec 23 questions rapides à se poser, qui permettent de repérer les comportements violents et de mesurer si la relation de couple est saine ou au contraire, si elle est violente.
3 segments pour évaluer si sa relation amoureuse est saine : "Profite", "Vigilance, dis stop !" et "Protège-toi, demande de l'aide".
Retrouvez ci-dessous, en téléchargement, le violentomètre dans les 8 langues disponibles. Vous pouvez également vous le procurer dans les accueils de la mairie.
Dans une relation conjugale marquée par la violence, le cycle se répète plus ou moins régulièrement et s’accélère avec le temps. En voici le processus.
Phase 1 : l'escalade
Mise en place du système d’emprise,
L’agresseur exerce des pressions psychologiques, contrôle, isole la victime,
La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles.
Crédit : Fondation Ninmah
Phase 2 : l'explosion
Épisode de violences (quelle que soit la forme),
L’agresseur donne l’impression de perdre le contrôle de lui-même mais prend en fait le contrôle de la situation,
La victime ne comprend pas et tente de calmer la situation.
Phase 3 : le transfert
Minimisation de la violence,
L’agresseur porte la responsabilité des violences sur sa partenaire,
La victime se sent responsable de la situation.
Phase 4 : La "lune de miel"
Moyen utilisé par l’auteur pour reconquérir la victime,
L’agresseur promet un changement,
La victime lui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes.
L’accélération des épisodes de violence laisse la victime de plus en plus épuisée, dans la confusion quant à l’analyse de sa situation et des responsabilités, dans le doute sur ses capacités à s’en sortir. Il faudra un événement déclencheur pour que la victime comprenne que son conjoint cherche à la détruire et que sa vie (et celle de ses enfants éventuellement) est en danger.
Les autres structures qui vous accompagnent au quotidien
Vous pouvez vous adresser à ces différents organismes :
La Maison Départementale de la Solidarité regroupe l'ensemble des professions sociales pour vous accompagner dans diverses démarches (santé, aides sociales, protection de l'enfance, de la femme...).
Le centre social et culturel La Colline propose un accueil de loisirs, des projets artistiques et culturels, des projets santé-bien-être, accompagne à la scolarité, à la parentalité, au numérique, à l'apprentissage de la langue française...