C'est dans un contexte favorable qu'est née l'antenne locale Vélo-Cité : Pont de Pierre rendu piéton, création Rive Droite de la Maison itinérante du vélo, étude du GPV sur le vélo en ville, Fête du vélo organisée parc Palmer...
L'antenne cenonnaise fédère une trentaine d’adhérent.e.s
Cyclistes urbains dans leur quotidien, confrontés à des problématiques liées au manque de sécurité, au mauvais stationnements, au partage de la route. Lors de la Fête du vélo 2018, ils ont livré au Maire, un diagnostic et des propositions réalistes. « Résidant aux quatre coins de la commune, nous avons une connaissance des pratiques cyclables dans chaque micro quartier de la ville », confie Hélène Durand, co-fondatrice. « Depuis un an, nous discutons avec la Mairie qui a répondu à certains de nos souhaits : arceaux devant les commerces, poteaux et barrière pour empêcher les stationnements sur les pistes cyclables. »
Dialoguer et co-construire avec la Mairie pour développer l'usage quotidien du vélo en ville
"Au sein du collectif, nous sommes tous des cyclistes qui nous déplaçons au quotidien à vélo : pour aller travailler, aller chercher les enfants à l'école, faire nos courses. Selon nous, le vélo n'a que des avantages : c'est fiable, confortable, rapide, économique, écologique, c'est bon pour la santé,ça diminue le stress. Nous avons envie que de plus en plus d'habitants partagent cette pratique. Mais pour cela, il faut aménager plus de pistes cyclables, assurer plus de sécurité, généraliser les attaches vélos... Rien ne peut se faire sans un dialogue serein avec les pouvoirs publics, afin de les aider à définir leurs priorités. Dans notre groupe, nous comptons Laurent Peradon, conseiller municipal en charge de la politique cyclable. Notre existence légitime plus fortement son périmètre d'intervention. Il permet également aux élus de se saisir de la culture du vélo. Idem envers la population".
Acquérir une culture vélo pour plus de civisme sur la route
"Il y a encore beaucoup de réticents aux déplacements maison – travail. Sur la route, beaucoup de conflits entre cyclistes et automobilistes. Nous aimerions rouler de façon paisible. Que les sas cyclistes soient respectés aux feux rouges, que l'on ne nous double pas en nous frôlant. Et en face, il y a aussi des comportements à changer. Des fois, certains cyclistes se croient les rois de la voirie. Tout ça c'est un apprentissage, une culture qu'il faut acquérir et développer."
Plein d'idées pour monter le coteau à vélo
« Nous avons créé cette antenne locale, car nous sommes plus légitimes pour parler du territoire qu'un adhérent habitant Talence ou Gradignan », poursuit Hélène Durand. « Prenez le coteau. Pour gagner le Haut Cenon, il y a trois itinéraires : rue du Maréchal Foch, côte de l'Empereur, et la côte des 4 Pavillons ; la seule sécurisée, la plus empruntée, car la plus douce.
ça y est, la côte des 4 Pav' est presque montée !
Il faut convaincre les hésitants qu'elle n'est pas un frein à leurs déplacements. Nous avons des propositions allant dans ce sens : mettre son vélo gratuitement dans le tram entre Hôtel de ville et Buttinière, signaler la distance restant à parcourir, égayer le parcours par du street art, dédiaboliser le dénivelé via des défis ludiques. Soutenir financièrement le développement du vélo électrique ou organiser des prêts de vélos municipaux sont aussi des solutions. »
Aide à la réparation des biclous, cours de (re)mise en selle
Pour encourager la pratique, les « vélocistes » cenonnais peuvent s'appuyer sur les outils développés par l'association mère. « La Maison itinérante du vélo offre la possibilité de réparer son vélo. Le Vélo-école est intervenu à Camille Maumey. C'est bien d'éduquer les enfants dans ce sens, car un vélo en plus, c'est une voiture en moins ! C'est un enjeu de santé publique, de lutte contre la pollution. »
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contact@velocite.org
Le programme de la Maison itinérante du vélo et des mobilités de la rive droite, c’est ici !