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Cet été, la façade de la piscine de la Blancherie fait peau neuve. Les jeunes du centre social et culturel "la Colline", aidés par William Gil des services techniques de la ville de Cenon, sont à l’œuvre. Attention, peinture fraiche!
Bain de soleil, farniente, plage, c’est typiquement le programme qu’on a en tête pour combler les longues journées d’été quand le mercure s’affole. Quand certains se prélassent, d’autres retroussent leurs manches et participent à des chantiers-jeunes. Votre i.biche préféréé est allée les rencontrer, accompagnée de Landy, stagiaire caméraman…
Taf le matin / fun l’après midi
Elle va éblouir la façade de la piscine de la Blancherie !!! Andy 13 ans, Merwan 17 ans, Abdelnour 16 ans et Nefis 17 ans, quatre jeunes du centre social et culturel « la Colline », aidés par William Gil des services techniques de la ville de Cenon, sont à l’œuvre. Attention, peinture fraiche !
Mis en place par le Centre Social et Culturel La Colline, en partenariat avec le service des Sports, les chantiers-jeunes depuis son lancement il y a 11 ans, propose à des jeunes de Cenon de travailler sur un équipement municipal nécessitant quelques travaux de rafraîchissement. En échange de cette participation le matin, les jeunes bénéficient d’une programmation de loisirs l’après-midi.
Trop éblouissant ce mur repeint !!!!!
Peinture du portail et du crépis de la piscine de la Blancherie
William Gil, peintre à la direction des services techniques adjointe de la ville, gère et accompagne d’un point de vue professionnel les ados mobilisés sur le chantier. Au programme du jour : peinture du portail et du crépis de la piscine de la Blancherie.
Pour les quatre ados du quartier Palmer, poncer, peindre, utiliser le matériel, semble évident. Et pour cause, tous ont déjà eu l’occasion de se faire la main, sur les équipements sportifs du Loret ou le stade Léo Lagrange.
Sidi, animateur, au centre social La Colline, encadre le chantier. « Cette expérience se veut moralisatrice dans la mesure où ces chantiers sont une «opportunité de mettre un pied dans le travail. C’est une manière de responsabiliser, de transmettre le sens et la valeur du travail, et d’appréhender les contraintes liées à celui-ci …». Destinés aux 12/17 ans, ces chantiers-jeunes connaissent une augmentation de la demande de participation et notamment des moins de 12 ans. « Cette année, nous avons donc dû refuser des volontaires. En outre, une directive est en cours de réflexion en vue d’une application prochaine, pour réserver l’accès aux plus de 14 ans.
« Les professionnels ont du courage »
Ce qui fait la popularité du chantier-jeune c’est son principe de rétribution. Andy, Merwan, Abdelnour et Nefis, les quatre courageux présents à « la Blancherie » ne cachent pas leur motivation première : pouvoir bénéficier des sorties et activités chaque après-midi. Ils sont néanmoins conscients de l’expérience professionnelle qu’ils acquièrent dans un métier manuel et en tirent des enseignements. Même sile métier en lui-même n’intéresse ni Abdelnour, ni Andy, plus séduits par « la science, et la recherche » que par les travaux manuels. Nefis, lui, reconnaît que « c’est un métier difficile ». « Les professionnels ont du courage » conclut Abdelnour ;- )
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