Pendant la semaine des Juniors du Développement Durable, les jeunes bénévoles d’Uni Cités et la Compagnie Fracas accueillaient le mercredi au Parc Palmer tous ceux que la pluie n’avait pas découragé pour une journée concert-ateliers. Ce ne sont pas quelques gouttes qui allaient effrayer une biche comme moi ! Je m’y suis donc rendue avec plus de 70 enfants des centres aérés la Ré d’Eau, Triboulet et du centre la Colline ainsi que les familles motivées, nous étions Tous au parc !
Nous avons commencé l’après midi avec un concert (d)étonnant et décalé de la compagnie Fracas au Rocher de Palmer. Les enfants trépignaient devant la porte et les animateurs jouaient la carte de l’humour « la patience est une vertu, habituez-vous dès maintenant, vous verrez quand vous irez aux impôts ». Pas eu besoin d’entamer une séquence blague, la salle a ouvert ses portes et on a vu les instruments sur la scène. Roland Bourbon, Sébastien Capazza et Frédérick Cazaux ont donné un « concert de matières recyclées » peu commun. Un concert avec des lames de scies circulaires, des cloches, des extincteurs, des bambous, des pots en terre, des pierres, ou encore des clefs anglaises qui font un son étonnamment doux et clair... ils ont même réalisé des instruments à cordes à partir d’éléments recyclés !
Tous au parc (1) from Ville de Cenon on Vimeo.
« L’esprit Fracas, depuis ses débuts en 1997, c’est de créer et de jouer une musique surprenante, un peu étrange des fois, mais une musique sensible qui suscite la curiosité. Nous détournons et recyclons les codes non pas dans le but d’être décalés, différents, mais au contraire dans un esprit d’ouverture à de nouvelles rencontres avec un public le plus large possible », nous expliquent les musiciens. Et les paroles du concert sont bien dans l’esprit : « fabrique-toi un nouveau bonnet avec ton slip » ; « fabrique-toi un mouchoir avec le pull du voisin »... Dans la salle j’entends ici des esclaffements, là des « beurk », et même un « ça fait gavé peur ! » qui ponctue certains sons. C’est chouette de voir les enfants réagir avec autant d’émotions. La petite demi heure est d’ailleurs passée trop vite, le public en redemande et fait une standing ovation aux musiciens. Patience, j’ai appris que la compagnie peaufine son spectacle, il sera visible dans son intégralité à la rentrée.
Après le concert on est parti faire un petit tour des stands éco-responsables proposés et encadrés par les bénévoles d’Uni Cités. On y apprenait à fabriquer des produits d’entretiens, de soins, ou des objets tels des portefeuilles en vieilles briques de jus de fruits, ou encore des fleurs décoratives en feuilles de catalogues publicitaires… des chouettes astuces pour consommer moins et limiter nos déchets et nos dépenses!
Au stand My cosmetik, l’animatrice propose un gommage à base de produits comestibles : du sucre et… du miel ! Les enfants goûtent… mais « c’est pas très bon » s’exclame mon voisin. Ce n’est qu’une des nombreuses astuces présentées, personnellement si le bicarbonate en guise de dentifrice est une bonne idée je retiens surtout l’huile essentielle de jojoba qui hydrate la peau comme les cheveux, parfait pour ma robe de biche !
Après les ateliers création, place aux ateliers jeux ! Pour une consommation plus responsable on devait classer les fruits et légumes selon leur saison : alors ramène ta fraise et lâche la grappe sur la bonne case pour avoir la banane ! Les jeunes d’Uni Cités avaient aussi créé une vraie petite maison en carton pour pratiquer les éco gestes à taille réduite car… même les petits gestes comptent !
Mais le jeu qui a sans doute le plus déchainé les foules c’est Ecol’Eau, un quizz ou tu réponds en déquillant les bouteilles d’eau ! Par exemple, à votre avis se brosser les dents en laissant couler l’eau cela consomme 3, 5 ou 9 litres ? Les enfants ont envoyé joyeusement valsé la bonne réponse et avaient hâte de recommencer.
[caption id="attachment_5944" align="aligncenter" width="620"] Les « mamas du recyclage » d’Uni Cités avaient réalisé une chouette mappemonde en sacs, torchons et vieux papiers recyclés.
Créer, réaliser, jouer c’est utile pour aborder le thème de l’éco-responsabilité. Mais la sensibilisation, ça passe aussi par des explications. Sur le stand « modes de vie alternatif » le public découvrait ou redécouvrait le covoiturage, les banques de vêtements et autres pratiques solidaires. Les enfants n’ont pas hésité à partager leurs expériences et l’animatrice du stand « impact d’internet sur l’environnement » s’en inspirait pour expliquer le rôle des batteries, des serveurs… Et proposait à chacun de dessiner un ordinateur avant de les relier entre eux et avec la « grande maison » (serveur central) pour que chacun puisse mesurer les proportions de ce réseau gargantuesque... Pour la vie de tous les jours, au stand Deche’Tri, on nous offrait des étiquettes à mettre sur les poubelles, et d’autres pour stopper les publicités dans nos boites aux lettres. On offrait même aux enfants un jeu de cartes style Pokémon, dont les héros Bricusjus ou Tri Girl doivent sauver la planète ! On a également pu repartir avec des poubelles/cendriers portatif-ve-s, fabriqués à partir de bouteilles d’eau qui n’ont pas encore été soufflées selon le procédé industriel classique (vous pouvez les voir au milieu sur la table). Et les enfants ont déjà de bons premiers réflexes ! Alors que l’animatrice explique l’utilité de la poubelle portable parce que « bon parfois, il n’y a pas de poubelle par exemple dans les parcs et donc on se dit que ce n’est qu’un chewing-gum… », les enfants la reprennent rapidement « moi, je le mets dans la poubelle ! » lance une jeune fille, tandis qu’un garçon enchaîne « mais si ! Ya des poubelles dans les parcs ! ». Hmmm, moi ça me fait du bien de voir qu’il y a des réflexes qui sont acquis !
Créer, réaliser, jouer c’est utile pour aborder le thème de l’éco-responsabilité. Mais la sensibilisation, ça passe aussi par des explications. Sur le stand « modes de vie alternatif » le public découvrait ou redécouvrait le covoiturage, les banques de vêtements et autres pratiques solidaires. Les enfants n’ont pas hésité à partager leurs expériences et l’animatrice du stand « impact d’internet sur l’environnement » s’en inspirait pour expliquer le rôle des batteries, des serveurs… Et proposait à chacun de dessiner un ordinateur avant de les relier entre eux et avec la « grande maison » (serveur central) pour que chacun puisse mesurer les proportions de ce réseau gargantuesque... Pour la vie de tous les jours, au stand Deche’Tri, on nous offrait des étiquettes à mettre sur les poubelles, et d’autres pour stopper les publicités dans nos boites aux lettres. On offrait même aux enfants un jeu de cartes style Pokémon, dont les héros Bricusjus ou Tri Girl doivent sauver la planète ! On a également pu repartir avec des poubelles/cendriers portatif-ve-s, fabriqués à partir de bouteilles d’eau qui n’ont pas encore été soufflées selon le procédé industriel classique (vous pouvez les voir au milieu sur la table). Et les enfants ont déjà de bons premiers réflexes ! Alors que l’animatrice explique l’utilité de la poubelle portable parce que « bon parfois, il n’y a pas de poubelle par exemple dans les parcs et donc on se dit que ce n’est qu’un chewing-gum… », les enfants la reprennent rapidement « moi, je le mets dans la poubelle ! » lance une jeune fille, tandis qu’un garçon enchaîne « mais si ! Ya des poubelles dans les parcs ! ». Hmmm, moi ça me fait du bien de voir qu’il y a des réflexes qui sont acquis !