[caption id="attachment_3572" align="alignnone" width="620"] Bravo aux jeunes chorégraphes et danseurs
Le Mois de la danse 2015 est terminé... Je vous propose de prolonger le plaisir avec quelques billets rédigés par des ami-e-s. Car, moi, je vous l'avoue... J'ai un peu tendance à hiberner ces temps ci... On commence avec mes amis, Françoise et Jean Paul, qui vous racontent la soirée « Jeunes chorégraphes ». C’était samedi 17 janvier 2015, dans la salle 650 du Rocher de Palmer; un grand moment paraît-il... La salle serait pleine comme un œuf, m’avait-on dit… Gagné ! Je savais que j’assisterais à des instants rares : plein d’extraits de pièces dansées, un tourbillon de styles, de personnalités, de présences, du talent et de la virtuosité. Je n’ai pas été déçue ! La danse m’a paru un langage inépuisable. Le public tout entier a chaviré. Fervent, attentif, reconnaissant. C’était la grande classe et une grande claque pour pas mal de spectateurs ! Voir réuni à Cenon et à l’œuvre en direct le gotha de la danse classique, néo-classique, contemporaine, sur le plateau de la 650... 5 chorégraphes, 12 danseurs de l’Opéra de Paris, de l’Opéra de Bordeaux, de la Compagnie Mauduit… des extraits de 6 pièces à géométrie variable : duos, trios, ensemble mixte, en veux-tu en voilà… Le must quoi, ce n’est vraiment pas banal ! [caption id="attachment_3561" align="alignnone" width="620"] Avec une intensité douce: chorégraphie de François Mauduit
Non, n’allez pas imaginer de l’entre-soi. Il y avait certes des spécialistes, du genre danseurs eux-mêmes, mais aussi des p’tits d’écoles de danse et leurs parents, des novices même attirés par les pointures têtes d’affiche : 12 danseurs [caption id="attachment_3578" align="alignnone" width="620"] Gilbert Mayer interviewant François Mauduit
Gilbert Mayer, le grand maître de ballet a interviewé en direct sur scène chacun des jeunes chorégraphes. C’est si rare d’entendre ces jeunes virtuoses se confier sur leur parcours artistique, leurs motivations profondes, leurs tâtonnements, leurs espoirs, leurs visions. Moi qui n’y connait pas grand chose, cela m’a touchée et aidée à entrer dans les œuvres, à me sentir vivante avec eux qui virevoltaient sur scène.
[caption id="attachment_3579" align="alignnone" width="620"] Massenet-pas de trois de Marc Emmanuel Zanoli par les danseurs du ballet de l'Opéra national de Bordeaux
Fallait voir un peu la pyrotechnie gestuelle déployée sur scène par Claire Teisseyre, Guillaume Debut et Neven Ritmanic de l’Opéra de Bordeaux. Cela volait haut dans les airs, élan vital, énergie totalement domptée.
Sébastien Bertaud a interprété avec Marion Barbeau (Opéra de Paris) sa propre pièce : « FUGITIF» (créée en 2011)… Musique électronique hypnotique, installation sobre et graphique, zébrée de faisceaux lumineux comme des néons en toile de fond… Lumières douces chaleureuses sur les corps. Beauté, abstraction, géométrie, élégance classique, force contemporaine, rythme, musicalité. Derrière moi, il y en a quelques-uns et quelques-unes qui ont commencé à défaillir ! [caption id="attachment_3576" align="alignnone" width="620"] Fugitif de et par Sébastien Bertaud, dansé avec Marion Barbeau de l'Opéra de Paris
Le public a retenu son souffle pour ce duo fait d’étreintes, brûlant de passion amoureuse naissante, de sensualité, entre attachement et arrachement, sur la musique de Michaël Nyman composée pour le film « La leçon de piano » de Jane Campion. [caption id="attachment_3581" align="alignnone" width="620"] Triphase; chorégraphie d'Emmanuelle Grizot, danseuse étoile de l'Opéra de Bordeaux
« La musique est pour moi un élément moteur. Mon style ? Je travaille sur la fluidité, la rencontre de deux corps. Créer, c’est pour moi communiquer avec les danseurs, avec une phase de travail d’abord sous forme de laboratoire artisanal avec eux. J’essaie de joindre les corps et aussi de laisser parler l’inconscient qui travaille. Le terreau de la créativité, c’est de se saisir de l’instant présent », a-t-elle confié aux spectateurs. [caption id="attachment_3570" align="alignnone" width="620"] Emmanuelle Grizot et ses interprètes
Un montage sonore de musiques et de chansons à textes éclectiques… Théâtralité, paradoxes, ambiguïté des rôles, narration recherchée dans sa danse y compris dans la musique choisie très intentionnellement. Lyrisme et expressionnisme assumés. [caption id="attachment_3559" align="alignnone" width="620"] La compagnie François Mauduit danse Avec une intensité douce
Gilbert Mayer a rappelé qu’il est interprète, chorégraphe et aussi directeur de compagnie, ce qui est très absorbant, même si sa compagnie est un vrai collectif. F. Mauduit est très marqué par ses expériences au Béjart Ballet Lausanne : « Il ne faut pas casser ce lien avec Béjart brutalement, il faut laisser du temps aux choses, connaître une période de transition… Le ballet pour moi c’est une histoire à raconter. Je cherche des rôles qui correspondent aux danseurs, les mettant en valeur mais aussi en danger. »
[caption id="attachment_3566" align="alignnone" width="620"] Sébatien Bertaud et Marion Barbeau dans l'avant première de Création
[caption id="attachment_3567" align="alignnone" width="620"] Sébatien Bertaud et Marion Barbeau dans l'avant première de Création
Le public a été touché d’assister à une œuvre en gestation quoique déjà assez mature, fluide, lyrique, sensuelle, avec des portés audacieux et gracieux et cet emballement maîtrisé et élégant des corps. Là, j’ai pensé que les pieds des danseurs sont impressionnants d’intelligence. Il va falloir que je dresse les miens, il y a du travail ! Derrière moi dans la salle, les quelques-uns et quelques-unes de tout à l’heure ont chancelé ! Sébastien Bertaud : « Je m’intéresse à tout, à la scénographie, à la lumière, à la musique… être classique oui mais créer aussi et prendre appui sur la technologie et la chorégraphie contemporaine, c’est cela que je veux. »
[caption id="attachment_3565" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
Public subjugué, étourdi par l’engagement total du sculptural Aurélien Houette (l’Ange) et du tellurique Erwan Le Roux (Jacob). Histoire de force, de souplesse et d’amour. C’est très spectaculaire, puissant et fragile tout à la fois, dans une scénographie et une chorégraphie totalement épurée. [caption id="attachment_3562" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
[caption id="attachment_3563" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
Un grand moment… Derrière moi, certains ne s’en sont toujours pas remis. Portés audacieux, mouvements en miroir, horizontaux, verticaux, sauts, chutes virtuoses, perfection des enchaînements, grâce des gestes… Tonnerre d’applaudissements. Bruno Bouché : « Alors qu’à mes débuts influencés par Pina Bausch, je voulais quelque chose de très contemporain, je m’aperçois aujourd’hui que le langage académique peut traduire une immense palette d’émotions. Je travaille aujourd’hui à des choses plus conceptuelles qui intègrent des adultes de tous bords (artistes lyriques, danseurs indiens et occidentaux) et j’ai envie de quelque chose de plus social, de collectif. » [caption id="attachment_3574" align="alignnone" width="620"] Chorégraphes, danseuses, danseurs et professeurs saluent le public enthousiaste
[caption id="attachment_3575" align="alignnone" width="620"] l'hommage des chorégraphes, danseuses, danseurs et professeurs aux journalistes assassinés
Récit Françoise Schanbroeck: Hé, Sébastien (Bertaud), je t’assure, ce n’était pas un rêve, j’ai réellement vécu ce soir ce que disait Balanchine. Oui, j’ai vu la musique, j’ai écouté la danse ! Merci à vous tous ! / Photos Jean-Paul G Noguès
Le Mois de la danse 2015 est terminé... Je vous propose de prolonger le plaisir avec quelques billets rédigés par des ami-e-s. Car, moi, je vous l'avoue... J'ai un peu tendance à hiberner ces temps ci... On commence avec mes amis, Françoise et Jean Paul, qui vous racontent la soirée « Jeunes chorégraphes ». C’était samedi 17 janvier 2015, dans la salle 650 du Rocher de Palmer; un grand moment paraît-il... La salle serait pleine comme un œuf, m’avait-on dit… Gagné ! Je savais que j’assisterais à des instants rares : plein d’extraits de pièces dansées, un tourbillon de styles, de personnalités, de présences, du talent et de la virtuosité. Je n’ai pas été déçue ! La danse m’a paru un langage inépuisable. Le public tout entier a chaviré. Fervent, attentif, reconnaissant. C’était la grande classe et une grande claque pour pas mal de spectateurs ! Voir réuni à Cenon et à l’œuvre en direct le gotha de la danse classique, néo-classique, contemporaine, sur le plateau de la 650... 5 chorégraphes, 12 danseurs de l’Opéra de Paris, de l’Opéra de Bordeaux, de la Compagnie Mauduit… des extraits de 6 pièces à géométrie variable : duos, trios, ensemble mixte, en veux-tu en voilà… Le must quoi, ce n’est vraiment pas banal ! [caption id="attachment_3561" align="alignnone" width="620"] Avec une intensité douce: chorégraphie de François Mauduit
Non, n’allez pas imaginer de l’entre-soi. Il y avait certes des spécialistes, du genre danseurs eux-mêmes, mais aussi des p’tits d’écoles de danse et leurs parents, des novices même attirés par les pointures têtes d’affiche : 12 danseurs [caption id="attachment_3578" align="alignnone" width="620"] Gilbert Mayer interviewant François Mauduit
Gilbert Mayer, le grand maître de ballet a interviewé en direct sur scène chacun des jeunes chorégraphes. C’est si rare d’entendre ces jeunes virtuoses se confier sur leur parcours artistique, leurs motivations profondes, leurs tâtonnements, leurs espoirs, leurs visions. Moi qui n’y connait pas grand chose, cela m’a touchée et aidée à entrer dans les œuvres, à me sentir vivante avec eux qui virevoltaient sur scène.
Phase 1
Cela a commencé par « MASSENET-PAS DE TROIS » du danseur et chorégraphe Marc-Emmanuel Zanoli de l’Opéra de Bordeaux. « Cette pièce sur le 3ème mouvement du concerto pour piano et orchestre de Jules Massenet est pour moi un feu d’artifice ! », s’était-il confié… [caption id="attachment_3580" align="alignnone" width="620"] Massenet-pas de trois de Marc Emmanuel Zanoli par les danseurs du ballet de l'Opéra national de Bordeaux[caption id="attachment_3579" align="alignnone" width="620"] Massenet-pas de trois de Marc Emmanuel Zanoli par les danseurs du ballet de l'Opéra national de Bordeaux
Fallait voir un peu la pyrotechnie gestuelle déployée sur scène par Claire Teisseyre, Guillaume Debut et Neven Ritmanic de l’Opéra de Bordeaux. Cela volait haut dans les airs, élan vital, énergie totalement domptée.
Phase 2
Puis Sébastien Bertaud, sujet à l’Opéra de Paris, est arrivé, un peu enfant du pays tout de même. « Mon style ? La musique est le point de départ puis je mêle le vocabulaire de la danse classique et le langage du contemporain. » On en a eu un avant-goût par des extraits vidéo projetés du « TRIO PER UNO », qu’il avait créé sur la scène de l'Opéra Garnier en 2013 (musique de Nebojsa Jovan Zivkovic). Un pas de trois athlétique et poétique pour 3 danseurs sur une partition redoutable pour 3 percussionnistes sur scène. Affrontement, tumulte des corps et tumulte sonore puis apaisement. [caption id="attachment_3577" align="alignnone" width="620"] Fugitif de et par Sébastien Bertaud dansé avec Marion Barbeau de l'Opéra de ParisSébastien Bertaud a interprété avec Marion Barbeau (Opéra de Paris) sa propre pièce : « FUGITIF» (créée en 2011)… Musique électronique hypnotique, installation sobre et graphique, zébrée de faisceaux lumineux comme des néons en toile de fond… Lumières douces chaleureuses sur les corps. Beauté, abstraction, géométrie, élégance classique, force contemporaine, rythme, musicalité. Derrière moi, il y en a quelques-uns et quelques-unes qui ont commencé à défaillir ! [caption id="attachment_3576" align="alignnone" width="620"] Fugitif de et par Sébastien Bertaud, dansé avec Marion Barbeau de l'Opéra de Paris
Phase 3
Il y eut aussi le magnifique duo « TRIPHASE » d’Emmanuelle Grizot, danseuse étoile de l’Opéra de Bordeaux, vouvoyée à ce titre par Gilbert Mayer. Elle a des fans dans la salle, larges sourires sur les lèvres à l’écouter parler. Ses interprètes Marc-Emmanuel Zanoli et Juliane Bubl (Opéra de Bordeaux). [caption id="attachment_3582" align="alignnone" width="620"] Triphase; chorégraphie d'Emmanuelle Grizot, danseuse étoile de l'Opéra de BordeauxLe public a retenu son souffle pour ce duo fait d’étreintes, brûlant de passion amoureuse naissante, de sensualité, entre attachement et arrachement, sur la musique de Michaël Nyman composée pour le film « La leçon de piano » de Jane Campion. [caption id="attachment_3581" align="alignnone" width="620"] Triphase; chorégraphie d'Emmanuelle Grizot, danseuse étoile de l'Opéra de Bordeaux
« La musique est pour moi un élément moteur. Mon style ? Je travaille sur la fluidité, la rencontre de deux corps. Créer, c’est pour moi communiquer avec les danseurs, avec une phase de travail d’abord sous forme de laboratoire artisanal avec eux. J’essaie de joindre les corps et aussi de laisser parler l’inconscient qui travaille. Le terreau de la créativité, c’est de se saisir de l’instant présent », a-t-elle confié aux spectateurs. [caption id="attachment_3570" align="alignnone" width="620"] Emmanuelle Grizot et ses interprètes
Phase 4
François Mauduit a proposé la pièce : « AVEC UNE INTENSITÉ DOUCE » sur un texte de Françoise Sagan, avec 6 interprètes hommes et femmes de sa compagnie (dont lui-même). [caption id="attachment_3558" align="alignnone" width="620"] La compagnie François Mauduit danse Avec une intensité douceUn montage sonore de musiques et de chansons à textes éclectiques… Théâtralité, paradoxes, ambiguïté des rôles, narration recherchée dans sa danse y compris dans la musique choisie très intentionnellement. Lyrisme et expressionnisme assumés. [caption id="attachment_3559" align="alignnone" width="620"] La compagnie François Mauduit danse Avec une intensité douce
Gilbert Mayer a rappelé qu’il est interprète, chorégraphe et aussi directeur de compagnie, ce qui est très absorbant, même si sa compagnie est un vrai collectif. F. Mauduit est très marqué par ses expériences au Béjart Ballet Lausanne : « Il ne faut pas casser ce lien avec Béjart brutalement, il faut laisser du temps aux choses, connaître une période de transition… Le ballet pour moi c’est une histoire à raconter. Je cherche des rôles qui correspondent aux danseurs, les mettant en valeur mais aussi en danger. »
Phase 5
Cerise sur le gâteau, Sébastien Bertaud a offert au public cenonnais en avant-première sa « CRÉATION », un travail tout neuf, un prototype de pas de deux, qu’il interprète avec sa partenaire Marion Barbeau pieds nus, dans un rapport plus près du sol, sur une musique plus romantique. [caption id="attachment_3569" align="alignnone" width="620"] Sébatien Bertaud et Marion Barbeau dans l'avant première de Création[caption id="attachment_3566" align="alignnone" width="620"] Sébatien Bertaud et Marion Barbeau dans l'avant première de Création
[caption id="attachment_3567" align="alignnone" width="620"] Sébatien Bertaud et Marion Barbeau dans l'avant première de Création
Le public a été touché d’assister à une œuvre en gestation quoique déjà assez mature, fluide, lyrique, sensuelle, avec des portés audacieux et gracieux et cet emballement maîtrisé et élégant des corps. Là, j’ai pensé que les pieds des danseurs sont impressionnants d’intelligence. Il va falloir que je dresse les miens, il y a du travail ! Derrière moi dans la salle, les quelques-uns et quelques-unes de tout à l’heure ont chancelé ! Sébastien Bertaud : « Je m’intéresse à tout, à la scénographie, à la lumière, à la musique… être classique oui mais créer aussi et prendre appui sur la technologie et la chorégraphie contemporaine, c’est cela que je veux. »
Phase 6 Final
« Oh, voyez comme le temps passe, comme c’est bien ! », a dit Gilbert Mayer, ce, au moment d’annoncer la dernière pièce au programme, celle de Bruno Bouché, sujet à l’Opéra de Paris depuis 10 ans, chorégraphe aguerri, « qui a le vent en poupe », a-t-il souligné. Place donc à « BLESS AINSI SOIT-IL », sur une transcription pour piano par Busoni de la Chaconne en ré mineur de J.S.Bach : 2 hommes, 2 danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris, 2 forces s’opposent… Puissance et gravité d’un combat existentiel. Une pièce inspirée d’un tableau de Delacroix, soit la lutte de Jacob et de l’Ange (dans la Genèse). Cela a fait un tabac dans la salle… [caption id="attachment_3564" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché[caption id="attachment_3565" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
Public subjugué, étourdi par l’engagement total du sculptural Aurélien Houette (l’Ange) et du tellurique Erwan Le Roux (Jacob). Histoire de force, de souplesse et d’amour. C’est très spectaculaire, puissant et fragile tout à la fois, dans une scénographie et une chorégraphie totalement épurée. [caption id="attachment_3562" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
[caption id="attachment_3563" align="alignnone" width="620"] Aurélien Houette et Erwan Le Roux dansent Bless Ainsi soit-il de Bruno Bouché
Un grand moment… Derrière moi, certains ne s’en sont toujours pas remis. Portés audacieux, mouvements en miroir, horizontaux, verticaux, sauts, chutes virtuoses, perfection des enchaînements, grâce des gestes… Tonnerre d’applaudissements. Bruno Bouché : « Alors qu’à mes débuts influencés par Pina Bausch, je voulais quelque chose de très contemporain, je m’aperçois aujourd’hui que le langage académique peut traduire une immense palette d’émotions. Je travaille aujourd’hui à des choses plus conceptuelles qui intègrent des adultes de tous bords (artistes lyriques, danseurs indiens et occidentaux) et j’ai envie de quelque chose de plus social, de collectif. » [caption id="attachment_3574" align="alignnone" width="620"] Chorégraphes, danseuses, danseurs et professeurs saluent le public enthousiaste
[caption id="attachment_3575" align="alignnone" width="620"] l'hommage des chorégraphes, danseuses, danseurs et professeurs aux journalistes assassinés
Récit Françoise Schanbroeck: Hé, Sébastien (Bertaud), je t’assure, ce n’était pas un rêve, j’ai réellement vécu ce soir ce que disait Balanchine. Oui, j’ai vu la musique, j’ai écouté la danse ! Merci à vous tous ! / Photos Jean-Paul G Noguès