1 er module : si je vous dis…. Discriminations ?
L'atelier a commencé par une présentation de Julie Etchepar, intervenante de la Ligue de l'Ensiegnement, et de son travail au sein des maisons d'arrêt et avec les détenus. La discussion a été lancée sur "qu'est ce que la discrimination ?" Les participant.es ont pu donné des exemples et créer un nuage de mots. Parmi les mots donnés et définis, on retrouve : l'exclusion, le racisme, la xénophobie, la discrimination sur des critères physiques.
Une fois les définitions données au travers des interactions, est venue l'heure des débats mouvants. Les règles étaient simples : elle donnait une phrase et les enfants se déplaçaient dans la pièce selon qu'ils soient d'accord ou pas d'accord. La première phrase était : "les garçons sont plus forts que les filles" et la seconde : "si je suis une victime, je suis faible". Cet exercice permet aux participant.es d'être dans un posture active, d'argumenter et d'écouter.
Il a ensuite été rappelé que les discriminations sont un délit pouvant engendré 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende et Alexis Demars, en stage au sein de la Ligue de l'Enseignement, a détaillé les types de discriminations.
Pour développer un esprit critique, les participant.es ont ensuite vu une publicité pour Audi allant à l'encontre des préjugés et stéréotypes de genre portant sur les voitures, la conduite et les jouets. Puis ils/elles sont invité.es à analyser et commenter une publicité avec des adultes ayant des devines têtes et évoquant des clichés racistes. Cette publicité fait état des "blagues" qui peuvent s'avérer blessantes pour ceux qui les reçoivent. L'objectif était de distinguer les émotions des faits et d'appréhender le positionnement de victime, de témoin et d'agresseur.
2e module : préjugés, clichés, stéréotypes de genre ?
Pour commencer le deuxième module, des informations par rapport au taux de violence ont été données :
- 91% des violences sexistes sont commises par des hommes
- 27% des victimes des violences sexuelles sont mineur.es
- Sur 11 000 femmes victimes de violence sexistes, les 49% sont des mineur.es et sur ce pourcentage il n'y a que 2 à 16 personnes qui le déclarent à la police.
Les deux numéros à appeler en cas d'harcèlement sont le 3018 (cyberharcèlement) et le 3020 (harcèlement).
Les stéréotypes sont ensuite représentés par un cerveau. C'est une idée que l'on a de quelque chose, souvent liée au vécu. Le cerveau repère, organise, classe et trie. Il fait des catégories.
Les préjugés sont représentés graphiquement par un cœur et un cœur barré. On aime ou on aime pas. On a une opinion avant de connaitre.
Pour finir Julie Etchepar a projeté plusieurs vidéos :
1jour1actu : c'est quoi un stéréotype ? et c'est quoi le sexisme ? Il s'agit de petits vidéos courtes pour donner du sens et une définition animée aux notions déjà abordées.
- https://www.1jour1actu.com/france/cest-stereotype-2
- https://www.1jour1actu.com/france/cest-quoi-le-sexisme
La bande-son de la vie d'une femme réalisée par l'association FIT et retraçant la vie d'une femme par une sélection de remarques : remarques sexistes, injonctions sur le physique, phrases caractéristiques de la culture du viol.
- La bande-son de la vie d'une femme - YouTube
La troisième est une expérience sociale : on voit dans un premier temps une fille violentée par un garçon et des passant.es qui interviennent. Dans un second temps, le garçon est violenté par une fille et les passant.es n'interviennent pas. Cette vidéo a entrainé beaucoup de débats et de discussions.
Enfin, la dernière vidéo était un court-métrage appelé Haut les Cœurs réalisé par Adrien Moyse Dullin permettant de terminer le module en abordant les moqueries, le rapport avec les réseaux sociaux, les relations entre les adolescents.
Journée de clôture
Pour terminer le programme, les jeunes ont découvert le Futuroscope, lieu ludique et pédagogique de Nouvelle Aquitaine. Cette journée de clôture a eu lieu le 26 juin 2023 et a permis de se dire aurevoir et merci pour les moments passés lors de ce merveilleux programme.