À l’occasion de la venue, au Rocher de Palmer, du légendaire tromboniste de jazz Ray Anderson, un stage de Brass Band a fait le plein les 17 et 18 mars derniers. Beaucoup s'en souviendront comme d’un privilège. Pour prolonger ce moment de bonheur... Des images, des témoignages, de la musique...

Un partenariat EMM* et Musiques de Nuit.

[gallery link="file" columns="2" size="full" ids="https://www.cenon.fr/sites/default/files/old-images-blog/2018/05/blogP1980389.jpg|Ray Anderson tromboniste ,https://www.cenon.fr/sites/default/files/old-images-blog/2018/05/blogP1980176.jpg|Tommy Campbell , batterie"] « That’s great… amazing !», s'est exclamé Ray Anderson, à peine arrivé au Salon de musiques avec ses musiciens. Déjà les cuivres rutilaient, les basses énormes pulsaient. Une énergie positive incroyable, un son collectif puissant. 150 musiciens sur scène conduits par Gaëtan Martin, le directeur adjoint à l’EMM* de Cenon. L’école de musique, ses profs, ses élèves de tous les âges et ceux venus d’ailleurs pour célébrer l’esprit Brass Band, un esprit de famille.

Dans le Brass Band, tout est bon !

Il y a du piston… entendez par là trompettes, tubas, soubassophones, de la coulisse aussi côté trombones et LA section rythmique. Et avec l’immense Ray Anderson et son Pocket’s Brass band, c’est le jazz chaloupé de la Nouvelle-Orleans qui s’exprime et se partage.
Franck Dijeau, Directeur de l’EMM : « Patrick Duval m’a suggéré d’organiser une rencontre autour de Ray Anderson. Avec toute l’équipe de l’EMM, on a pensé un travail autour de quelques titres phare de son répertoire. Gaëtan Martin a orchestré pour l’orchestre philarmonique de l’école (70 musiciens), plus les classes de cuivres. Puis, on a ouvert ce stage gratuit à d’autres, autour des instruments du Brass Band. »

La marque de l’EMM: La musique retrouve sa fonction vitale de rassembler

Les instruments de l’orchestre classique, chahutés par ceux qui vivent le jazz en liberté : « Cela donne un mélange assez énergique. C’est une musique qui donne envie de danser, il y a de l’improvisation sur une très belle écriture. » [gallery link="file" columns="2" size="full" ids="https://www.cenon.fr/sites/default/files/old-images-blog/2018/05/blogP1980419.jpg|Steven Bernstein/ trompettiste,https://www.cenon.fr/sites/default/files/old-images-blog/2018/05/blogP1980157.jpg|Ray Anderson tromboniste / Gaëtan Martin, tromboniste, Directeur adjoint de l’EMM"] À la master-class, petits et grands s’emparaient avec délice des riffs, des suites harmoniques à jouer. Car, un immense travail avait été fourni en amont par les élèves et les profs. Avec des arrangements sur mesure façon EMM, adaptés à chaque instrument, à chaque âge, à chaque personnalité, en dépit des différences, tout le monde y trouve son compte. La musique retrouve sa fonction vitale de rassembler. À l’issue de la master-class, la restitution publique a fait des étincelles. Un public, des parents placés quasiment dans l’orchestre, ravis. R. Anderson a parlé « d’incroyable expérience ! » Les élèves sont repartis joyeux avec leurs autographes du Pocket en poche. (et des horizons nouveaux plein la tête. Bravo à tous pour ce sans faute musical et partenarial, un beau moment d’humanité !
Ray Anderson s’est dit « impressionné par les aptitudes et l’esprit des élèves, des profs, leur implication, une incroyable expérience !»

Impressions  de jeunes stagiaires de l'EMM

Esteban, 9 ans, trombone : « Ah oui, j’adore ! » Ernest, 10 ans, trompette : « J’aime bien jouer avec d’autres instruments. Ray Anderson, il est gentil, il explique bien les choses même si on comprend pas trop quand il parle anglais. Je suis allé voir son spectacle, j’en suis sorti joyeux ! » Oriane, 13 ans, clarinette : « Ça bouge beaucoup, c’est rythmique, c’est joyeux. Ça fait du jazz, des fois on improvise mais moi j’aime pas beaucoup l’improvisation. Ça apporte du bonheur, et  du coup, mon pied commence à taper, à bien bouger ! » Hugo, 13 ans, tuba : « Ça envoie, on apprend un autre genre de musique, ça permet de découvrir… Cette musique, rythmiquement une fois qu’on la connaît, ça va… Je fais surtout la basse, en boucle! »

ça se passe à Cenon, c’est génial !

 Franck Dijeau : « C’est une belle opération qu’on a mise en place avec Patrick. Duval. On a pu inviter les stagiaires à venir voir le concert de Ray Anderson la veille, en donnant en plus la possibilité à un adulte accompagnant d’être invité aussi. C’est un marqueur fort cette année, ça se passe à Cenon, c’est génial ! Aujourd’hui, on a tout bon ! C’est bien, je crois, ce qu’attendaient notre public et la plupart des musiciens, s’éclater en faisant de la musique ! Et cela ne s’arrête pas là. Jusqu’en juin, on met en place avec les profs de l’EMM des rencontres avec les scolaires, de la 6ème aux grandes sections de maternelle. On y fait voir, jouer, souffler, toucher les instruments à près de 300 jeunes élèves, futurs élèves de l’EMM, je l’espère. ». « Une école de musique, c’est avant tout un lieu d’échange, de partage où il fait bon respirer ensemble une énergie commune.  Quand on voit Ray Anderson et ses musiciens, ça se passe de suite naturellement, tout le monde prend son instrument et dialogue avec sa musique. Le plaisir de pouvoir partager de la musique, de la faire ensemble, avec du travail tout de même derrière, donne un rendu qui se fait dans la joie et la bonne humeur. C’est une communion…Le jazz, c’est cette énergie là, on en a bien besoin aujourd’hui ! » « Oui, l’EMM de Cenon est une école différente de ce que l’on peut connaître d’une école de musique… Il y fait bon en pousser la porte… On peut y jouer du Bach à l’electro, de Miles Davis  à Ray Anderson aujourd’hui, etc. »
Ce stage est une réussite imputable à l’équipe pédagogique de l’EMM. Progresser en musique demande de pratiquer seul et en groupe. Au sein d’un collectif, il est plus facile de s’aventurer dans des terrains inconnus surtout si l’on est petit débutant. C’est ce que favorisent les apprentissages proposés à Cenon. Canell est contente   EMM*École municipale de musique de Cenon