Il y a un peu plus d’un mois, déjà ! Dimanche 22 Janvier, 15h, sur le parvis du Rocher de Palmer… Un froid polaire engourdissait la longue file, toutes générations confondues… qui s’engouffrait dans un hall plein à craquer… Vite ! Se réchauffer corps et cerveau dans la salle 650... Se laisser emporter par le récit de Gilbert Mayer et la beauté de la danse…
Les organisateurs ont de quoi être fiers. Le spectacle de Ballets à l’affiche du Mois de la danse 2017 a fait carton plein. Le menu chorégraphique était copieux et de très haute qualité.
Micro en main, à l’aise sur le plateau de scène, il s’avance… Voix légère dans les médiums, ton assuré avec un sens de l’humour en embuscade… Qui ? Lui… The Master Gilbert Mayer himself … pour retracer en images, vidéos et à grands traits, sa carrière de 1er danseur à l’Opéra de Paris et de professeur émérite dans le monde. Et là, sous les yeux ébahis d’un public hétérogène, familial, les photos anciennes ont ranimé à l’écran le G. Mayer enfant, puis soliste 1er danseur et cette pluie de stars internationales qu’il a côtoyées ou formées. [caption id="attachment_7128" align="aligncenter" width="620"] Pas de deux / copyright: Collection personnelle Gilbert Mayer
[caption id="attachment_7127" align="aligncenter" width="620"] Le Professeur Mayer / copyright: Collection personnelle Gilbert Mayer
Non mais, imaginez ! Les demi-dieux : Rudolf Noureev, Mikhaïl Baryschnikov, Georges Dunn… les générations d’étoiles et de danseurs de l’Opéra de Paris… Les directeurs et directrices de compagnies, les Lifar, les Béjart, etc, etc. Transporté à Milan, puis à Pékin, Miami, Moscou, Caracas, Kiev, Genève… Le public en demeurait pantois, ensorcelé… Chacun a pu voir les futures stars : Cyril Atanassov, Michaël Denard, Joshua Hoffalt s’exercer tout jeunes à la barre… dans des extraits de vieilles émissions télé ou de films très récents. Et le charismatique G. Mayer, le fou de danse, le chamane de la tradition académique leur enseigner le style français, les bases, la discipline, cette maîtrise inouïe du corps qui leur a permis de pousser plus tard sur scène la virtuosité à son comble.
L'hommage à Gilbert Mayer; maître du style français
La danse classique réinvestit aujourd’hui les écrans de cinéma, c’est un fait ! Mais ici, au Rocher, ce que les gens savourent, c’est bien de la vivre en direct, avec le plus beau fleuron des danseurs qui l’incarnent. Le Mois de la danse c'est une sacrée machine à démocratiser la danse classique ! Sur scène : le Maître du style français à l’Opéra de Paris, Gilbert Mayer, 6 danseurs de l’Opéra de Paris, 2 de l’Opéra de Bordeaux dont plusieurs furent ses élèves. Sébastien Bertaud, sujet à l’Opéra de Paris et jeune chorégraphe, a rendu un hommage appuyé au Maître, au nom de toute la troupe présente. C’est avec émotion que Patrice Claverie, Directeur de l’EPLC/ Rocher de Palmer évoqua les origines de cet événement devenu phare pour la Ville de Cenon… Né il y a 30 ans, grâce à la ténacité de Mme Annie Cazou, directrice de l’école de danse à Cenon… dans une petite salle de quartier… les liens d’amitié tissés avec G.Mayer, Nicole Cavallin, Ellina Akimova de la Grande Maison Opéra, la Ville de Cenon…1er danseur à l’Opéra de Paris et professeur émérite
[caption id="attachment_7130" align="alignleft" width="206"] La danse, dès l'enfance / copyright: Collection personnelle Gilbert MayerMicro en main, à l’aise sur le plateau de scène, il s’avance… Voix légère dans les médiums, ton assuré avec un sens de l’humour en embuscade… Qui ? Lui… The Master Gilbert Mayer himself … pour retracer en images, vidéos et à grands traits, sa carrière de 1er danseur à l’Opéra de Paris et de professeur émérite dans le monde. Et là, sous les yeux ébahis d’un public hétérogène, familial, les photos anciennes ont ranimé à l’écran le G. Mayer enfant, puis soliste 1er danseur et cette pluie de stars internationales qu’il a côtoyées ou formées. [caption id="attachment_7128" align="aligncenter" width="620"] Pas de deux / copyright: Collection personnelle Gilbert Mayer
[caption id="attachment_7127" align="aligncenter" width="620"] Le Professeur Mayer / copyright: Collection personnelle Gilbert Mayer
Non mais, imaginez ! Les demi-dieux : Rudolf Noureev, Mikhaïl Baryschnikov, Georges Dunn… les générations d’étoiles et de danseurs de l’Opéra de Paris… Les directeurs et directrices de compagnies, les Lifar, les Béjart, etc, etc. Transporté à Milan, puis à Pékin, Miami, Moscou, Caracas, Kiev, Genève… Le public en demeurait pantois, ensorcelé… Chacun a pu voir les futures stars : Cyril Atanassov, Michaël Denard, Joshua Hoffalt s’exercer tout jeunes à la barre… dans des extraits de vieilles émissions télé ou de films très récents. Et le charismatique G. Mayer, le fou de danse, le chamane de la tradition académique leur enseigner le style français, les bases, la discipline, cette maîtrise inouïe du corps qui leur a permis de pousser plus tard sur scène la virtuosité à son comble.
But Let’s dance !
Place ensuite à la danse en live. Pas moins de 11 extraits chorégraphiés se sont enchaînés sur le plateau de scène nu. De quoi bien se concentrer sur l’observation des corps en mouvement, la grâce, la sensualité, la qualité et la pureté de la danse. Ballerines sur pointes interminables (j’ai souffert avec elles, quelle tension !), tutus virevoltants, princes tout en velours, en équilibres et portés virtuoses, pirouettes, entrechats. Pas de deux et duos extraits d’œuvres matrices pour l’histoire du ballet (Gisèle par ex) ou signées par d’immenses chorégraphes (Marius Petipa). Un petit tour dans les grands mythes romantiques… Grande Musique… un détour burlesque à gros sabots, aux pieds (La fille Mal Gardée).Une 2ème partie plus moderne entre pantomime enjazzée (Guillaume Debut) qui fit rire les enfants dans la salle et formes néo-classiques contemporaines plus neuves (œuvres de Oscar Araiz, de Bruno Bouché, soli de Sébastien Bertaud). Pour cette belle après-midi, un grand merci au maître de ballet G. Mayer, à ces jeunes virtuoses, danseurs et chorégraphes de l’Opéra de Paris (mention spéciale cenonnaise à Aurélien Houette et Sébastien Bertaud), de l’Opéra de Bordeaux, venus à Cenon, pour Cenon. Moulés à l’académisme classique, ils ont su montrer qu’ils étaient aussi en prise avec leur temps. Un grand merci à Annie Cazou – très applaudie par le public – à tous les participants et organisateurs du Mois de la Danse 2017.Reportage: Françoise S / Photos : JP.G. Noguez
Et maintenant, les 3o èmes Rencontres de la danse classique ...
En vidéo !
30ème rencontres de la danse classique à Cenon from Ville de Cenon on Vimeo.