De nouveaux horizons pour les jeunes
Dans une ambiance studieuse et récréative, les lycéens des deux classes de terminale AEPA (Animation Enfance et Personnes Agées) et Agora (Assistance à la Gestion des Organisations et leurs Activités) ont respectivement travaillé sur les thèmes du harcèlement et de la précarité. Sous le regard du poète et slameur Souleymane Diamanka et de leurs professeurs, ils ont lu, clamé leurs textes avec enthousiasme et sérieux.
Avec leurs mots, leur sensibilité, cinq d’entre eux ont partagé leurs ressentis.
Camille Rouillard : "le projet G1000 nous a apporté beaucoup de connaissances au niveau de l'organisation et de l’animation. On a vu un spectacle de Souleymane Diamanka avant d'effectuer plusieurs ateliers d’écriture. L'intervenant nous a montré des techniques d'écriture pour améliorer nos textes."
Raphaël Rolland Suty : "la démarche du projet nous plaît énormément parce qu'on a travaillé avec une association de philosophie et un comédien, qui nous a appris comment prendre la parole en public."
Marine Goudineau : "le projet m’a apportée des connaissances sur le thème de la précarité. Un sujet sur lequel je ne me suis jamais interrogée auparavant. Le G1000 va nous procurer beaucoup d’expériences et nous permettre de découvrir un nouveau pays : la Belgique. Cela n’est pas donné à tout le monde."
Lucas Gomez : "au G1000, il y aura 1000 jeunes d’origines différentes que nous allons rencontrer. Le choix du thème de la précarité me tient à cœur parce que c'est un sujet qu'on vit."
Warren Vilus : "le projet va nous permettre de 'découvrir de nouveaux horizons. Tous les jeunes scolarisés n'ont pas forcément cette chance. Donc on est très contents d’y participer et on espère que ça va bien se passer. On a aussi eu l’occasion de visiter le Rocher de Palmer à Cenon, d’y répéter notre spectacle. Autre chose : on a beaucoup échangé avec d’autres jeunes européens, via les groupes Watshapp. Des moments que j’ai beaucoup appréciés car ils étaient accueillants, respectueux et bien engagés dans le projet G1000."
Une richesse pédagogique
Pour Jean Michel Martinez, professeur de lettres et d'histoire géographie : "il y a des élèves qui étaient très réservés et jamais je n'aurai imaginé, quand j'ai pris la classe il y a 2 ans, que certains d’entre eux arriveraient à monter sur scène et à y prendre la parole. Parmi nos ambassadeurs, certains étaient très réservés en classe. Et là, ils vont échanger avec d'autres jeunes. Le travail collectif entre les deux classes a été productif en termes d'interactions entre élèves. L'implication des jeunes est l'une des richesses que l'on a tiré du projet."
Selon Seval Mejjouti, professeure d'Économie et Gestion : "ce qui nous a intéressés dans le projet, c'est le fait qu'il soit un sommet pour les jeunes, organisé par les jeunes. Il leurs a apporté une ouverture culturelle. Puis dans les temps qui courent, c'est important pour nos jeunes de se rendre compte, qu’ils soient en Italie, en Roumanie où à Bruxelles qu'ils partagent tous les mêmes problèmes d’adolescents. On espère qu’ils vont pouvoir aller les uns vers les autres pour échanger et se connecter entre eux."