Je savais que Khady Sarr, danseuse-chorégraphe professionnelle d’origine sénégalaise s'était installée à Cenon. Et la danse à Cenon, c'est important ! Je suis allée à sa rencontre...
[caption id="attachment_5429" align="aligncenter" width="620"] Khady Sarr
Une sacrée personnalité m’avait-on dit ! C'est vrai ! Khady, est une « femme puissante », avec une grande ouverture d’esprit, une belle détermination, foisonnante d'idées et de projets...
Elle pèse bien ses mots à l’évocation de sa passion pour les danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest : danses mandingues, danses de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Burkina, Sabar sénégalais … Danser le sabar (et les danses d’Afrique en général) ne s’improvise pas. Il faut de belles qualités physiques. Khady l’enseigne ici et là dans ses ateliers en Aquitaine, au Sénégal, à La Réunion. C’est une danse éreintante, hypnotique, volontiers transgressive. Impulsions fortes des jambes, pieds frappant le sol, mouvements amples et vigoureux des bras. Il faut une sacrée vitalité pour coordonner énergie terrestre et énergie aérienne. Khady, où la puises-tu ? Et la musique dans tout ça ? La musique en live, elle y est très attachée car elle « est dans l’essence des danses d’Afrique, il y a là une force dans la présence que l’on ne peut trouver ailleurs ! » Mais Khady reste ouverte néanmoins à d’autres formes.
Bien qu’imprégnée dans la fibre de son être des rythmes et danses traditionnels, elle sait se confronter à la modernité sans pour autant s’y dissoudre en un métissage bancal. Dans sa vie de tous les jours, ici, Khady observe ses contemporains, et aussi, là-bas, les mutations des sociétés africaines entre respect des traditions et influence de la société de consommation, l’évolution de la condition des femmes en tension entre norme sociale et liberté. Parler d’identité noire pour Khady est une affirmation : « J’assume ce que je suis. Pourquoi se blanchir la peau, pourquoi se lisser à tout prix les cheveux, au fond qu’est-ce que la beauté noire ? » Khady prépare un solo très intime "Identité noire". « J’y pense depuis déjà quelques années. Il va poser des questions qui interrogent tout le monde.../... la question du regard que l'autre porte sur nous, ici ! Que voit-il ? Que projette-t-il sur nous ? »
"Emmène-moi"; C’est ce que veut dire Yobaléma, un nom wolof pour une association que Khady a fondée à Bordeaux. En Aquitaine, l’infatigable Khady organise des projections de films, des activités portes ouvertes, des apéros-bissap pour discuter avec des personnalités du monde culturel, des stages de danse et de percussions de Guinée, du Sénégal, du Congo, du Cameroun, du Burkina, un grand Sabar en plein air, un bal poussière, un atelier parents-enfants… Et, au Sénégal, des séjours artistiques, culturels et solidaires, des stages à la Réunion… Une belle offre d'activités artistiques liées à la danse et à la musique avec des artistes de grande qualité, emblématiques des danses d’Afrique noire entre tradition et modernité. Leur impératif catégorique : « Nous embarquer dans leur univers ! » Yobaléma STP, emmène-nous donc au bout du monde ! + sur Khady Sarr dans TEMPO # 32 en audio sur l'appli CENON TEMPO (téléchargement gratuit sur Google Play (tablettes et smartphones) et sur App Store (tablettes Ipad) en vidéo sur www.ville-cenon.fr
Une sacrée personnalité m’avait-on dit ! C'est vrai ! Khady, est une « femme puissante », avec une grande ouverture d’esprit, une belle détermination, foisonnante d'idées et de projets...
Quand le sabar inspire Khady Sarr
[caption id="attachment_5434" align="alignleft" width="620"] Khady Sarr spectacleElle pèse bien ses mots à l’évocation de sa passion pour les danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest : danses mandingues, danses de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Burkina, Sabar sénégalais … Danser le sabar (et les danses d’Afrique en général) ne s’improvise pas. Il faut de belles qualités physiques. Khady l’enseigne ici et là dans ses ateliers en Aquitaine, au Sénégal, à La Réunion. C’est une danse éreintante, hypnotique, volontiers transgressive. Impulsions fortes des jambes, pieds frappant le sol, mouvements amples et vigoureux des bras. Il faut une sacrée vitalité pour coordonner énergie terrestre et énergie aérienne. Khady, où la puises-tu ? Et la musique dans tout ça ? La musique en live, elle y est très attachée car elle « est dans l’essence des danses d’Afrique, il y a là une force dans la présence que l’on ne peut trouver ailleurs ! » Mais Khady reste ouverte néanmoins à d’autres formes.
Être ici et là-bas, maintenant
[caption id="attachment_5431" align="alignleft" width="620"] Khady Sarr en répétitionBien qu’imprégnée dans la fibre de son être des rythmes et danses traditionnels, elle sait se confronter à la modernité sans pour autant s’y dissoudre en un métissage bancal. Dans sa vie de tous les jours, ici, Khady observe ses contemporains, et aussi, là-bas, les mutations des sociétés africaines entre respect des traditions et influence de la société de consommation, l’évolution de la condition des femmes en tension entre norme sociale et liberté. Parler d’identité noire pour Khady est une affirmation : « J’assume ce que je suis. Pourquoi se blanchir la peau, pourquoi se lisser à tout prix les cheveux, au fond qu’est-ce que la beauté noire ? » Khady prépare un solo très intime "Identité noire". « J’y pense depuis déjà quelques années. Il va poser des questions qui interrogent tout le monde.../... la question du regard que l'autre porte sur nous, ici ! Que voit-il ? Que projette-t-il sur nous ? »
Avec l’asso Yobaléma
[caption id="attachment_5433" align="alignleft" width="620"] Khady Sarr spectacle"Emmène-moi"; C’est ce que veut dire Yobaléma, un nom wolof pour une association que Khady a fondée à Bordeaux. En Aquitaine, l’infatigable Khady organise des projections de films, des activités portes ouvertes, des apéros-bissap pour discuter avec des personnalités du monde culturel, des stages de danse et de percussions de Guinée, du Sénégal, du Congo, du Cameroun, du Burkina, un grand Sabar en plein air, un bal poussière, un atelier parents-enfants… Et, au Sénégal, des séjours artistiques, culturels et solidaires, des stages à la Réunion… Une belle offre d'activités artistiques liées à la danse et à la musique avec des artistes de grande qualité, emblématiques des danses d’Afrique noire entre tradition et modernité. Leur impératif catégorique : « Nous embarquer dans leur univers ! » Yobaléma STP, emmène-nous donc au bout du monde ! + sur Khady Sarr dans TEMPO # 32 en audio sur l'appli CENON TEMPO (téléchargement gratuit sur Google Play (tablettes et smartphones) et sur App Store (tablettes Ipad) en vidéo sur www.ville-cenon.fr