Famille Louette : le judo dans la peau ! 

Le judo : une passion familiale

Christophe, le papa : « J’ai commencé l’école de judo à six ans, en 1975. Habitant Montussan, ma mère m’y conduisait tous les mercredis. A force d’attendre la fin des cours au dojo, l'équipe dirigeante lui a proposé d’intégrer le bureau du club.»

Marie-Claude Louette resta membre du bureau jusque dans les années 2000, et commissaire sportif au sein de la Fédération. 
archive SO 1986

Christophe : « A l’époque, nous débutions la compétition à partir de la ceinture jaune. Le fait de gagner me donnait l’envie de poursuivre. J’ai vu les équipements sportifs évoluer et le club se professionnaliser. J’ai commencé au centre sportif Palmer (aujourd’hui les locaux de Musiques de nuit et du restaurant Ze Rock), puis il y eut le dojo du gymnase Palmer et enfin le dojo Guy Claverie à La Morlette. »

centre sportif 1980

centre sportif 1996

entraînement au dojo Palmer en janvier 2001

entraînement au dojo Palmer en janvier 2001

Christophe : « J’ai gravi les échelons jusqu’à intégrer le CREPS (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive, à Talence). J’avais le niveau France, mais il y avait plus fort que moi… Détenteur d’un brevet d’état de professeur de judo, j’ai entraîné quelque temps. Le travail en 3x8 a fait que j’ai dû arrêter le sport. Alors pour garder un lien avec le judo, j’y ai mis les petits… »

Syuma, Christophe, Seima Louette

La relève : Seima, 19 ans, en junior 3. Syuma, 17 ans, cadet.

Seima et Syuma : « Après quelques années de natation, nous avons commencé le judo ensemble, à  8 ans (Seima) et 5 ans (Syuma). Notre mère étant Japonaise, tous les ans, nous allions là-bas pour les vacances scolaires. Leurs vacances commençant plus tard, nous en profitions pour aller au collège, où les journées se terminent par des heures d’activités, dont le judo. Niveau enseignement, au Japon on entre plus vite dans le vif du sujet, c’est à dire la technique, les sensations. En France, on travaille d’avantage la force. C’est un autre style de combat. Cette double éducation nous a permis de voir un autre judo. » Et d’atteindre le haut niveau.

Syuma est inscrit au pôle espoir (Lormont) et Seima au pôle France (Talence)

Depuis le début de saison, les belles performances s’enchaînent. Classé n°1 chez les juniors en national, quart de finaliste au championnat de France Juniors, 5ème de la coupe d’Europe disputée à Coimbra au Portugal, pour Seima, qui reçoit le soutien du sponsor Hommers, agence immobilière détenue par Guillaume Cussac, judoka à l’US Cenon. 

Seima

Vainqueur des tournois nationaux de Nantes et de Bressuire,  2ème du tournoi international de France, classé quatrième Français dans sa catégorie, pour Syuma. Et les deux frères vont participer avec les autres membres de l’équipe cennonaise au Championnat de France Juniors par équipe !

équipe junior championne d'Aquitaine

Christophe : « Leur adolescence n’est pas la même que celle des autres ados. Ils voient moins leurs amis, doivent éviter de se blesser, beaucoup se reposer. Le plus dur c’est le maintien du poids ! Ils loupent un peu de leur adolescence mais derrière, ils gagnent autre chose. » 

Seima et Syuma : « Nous sommes contents d’avoir fait du sport de façon intensive dès notre plus jeune âge. Le « code moral du judo » et ses valeurs, on les intègre pour la vie ! Surtout, nous mesurons notre chance d’être à l’US Cenon judo, dans un dojo d’une telle qualité ! Le club finance nos cotisations aux Pôles France et Espoir, prend en charge les frais de déplacement lors des tournois. Que ce soit au niveau de la pratique en loisirs, en compétition, ou les formations pour devenir entraîneur : on y est vraiment bien accompagnés ! Henri Boyer, notre entraîneur, nous a enseigné le judo qu’il nous fallait : en étant beaucoup dans le déplacement, sans trop mettre de force... Peut-être que si on avait été inscrits ailleurs, nous n’en serions pas là. Tu as bien fait de nous amener ici papa ! »

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