J’ai bien crû que je n’arriverais pas à passer les portes du château Palmer le 9 septembre dernier. La foule se pressait pour le vernissage de l’exposition photographique proposée par la cyber-base. « Palmer et Palmer », ou la mise à l’honneur du bicentenaire de l’acquisition de notre château cenonnais et celui de Margaux Cantenac par Charles Palmer. Les organisateurs ont fait fort… on n’a pas boudé notre plaisir !
1 Je fixe les clichés…
… accrochés aux murs de la salle du rez de chaussée et de la salle Mayer du Château Palmer. Des tirages sur carton plume de photos étonnantes ou plus classiques, des couleurs saturées ou plutôt douces, des gros plans de détails ou des vues générales, des paysages végétaux ou minéraux… Les adhérents et l’équipe de la cyber-base ont livré leur vision du château Palmer et ses abords d’une part, du château Palmer Cantenac et ses vignobles d’autre part. Et ont permis de renouer un lien entre un château côté et reconnu internationalement pour son grand crû classé et un château converti en lieu culturel, donnant son nom à un parc puis à un quartier tout entier.
2- j’écoute avec attention…
… Alain Seeli, adhérent de la cyber-base, me conter avec allégresse les enseignements tirés tout au long de cette quête visuelle et historique. « Il y a un an, je ne touchais même pas un ordinateur. Et puis j’ai décidé d’acheter un appareil photo numérique pour renouer avec une passion de jeunesse. J’ai pris contact avec la cyber-base pour me former à la photo numérique et à la retouche». Francois Vergnon, responsable de la cyber-base explique la démarche : « Pour travailler sur l’outil photo, il faut avoir quelque chose à photographier. En 2013, nous avions commencé un premier travail sur les vignobles qui nous a mené vers Saint Emilion. 2014, l’année du bicentenaire de l’acquisition par Charles Palmer était une opportunité à ne pas rater. » Belle idée François, oui ! Alain reprend, intarissable : « Mon grand père était cenonnais et il était propriétaire de vignes. Je me souviens très bien avoir foulé les grappes de raisin avec les pieds ici même à Cenon. Donc ça m’intéressait de comprendre le lien entre les 2 châteaux, de connaître la motivation du major Palmer. Même si on n’a pas toutes les réponses à nos questions, la démarche a été très instructive. »
3- je déguste avec modération…
...car je n’oublie pas que je suis à un vernissage, et qui dit vernissage, dit… ! Il a donc bien fallu que je partage le verre qui va bien. Et quel verre ! Annabelle Grelier, représentant le château Palmer Cantenac a fait le déplacement avec l’Alter ego, second crû du château. Je me régale mais j’écoute aussi hein : « Je trouvais intéressante l’idée de connaître les motivations de Charles Palmer. Et je trouve très chouette l’implication des personnes dans l’histoire de leur ville. » Moui, moi aussi Annabelle, je suis assez fière de nos Cenonnais(es) ! Y compris de ceux que l'on ne voit pas mais qui oeuvrent en coulisses (les adhérentes de la Colline) pour concocter avec le chef Christophe Girardot des canelés... que je n'ai même pas eu le temps de goûter!
4- je me laisse emporter loin…
… grâce à Roger Kemp Biwandu, « l’enfant de Palmer », aujourd’hui batteur de jazz reconnu, avec pour l'occcasion un duo contrebasse claviers. Idéalement installés sur les terrasses du château Palmer, le trio a assuré un set de jazz face au parc Palmer, sous la lumière d’un soleil pas pressé de se coucher….
Et pour les plus curieux, vous pouvez voir les photos de l'expo, ici et consulter la brochure de l'exposition ici, préparé avec la complicité du Cercle de généalogie, des Amis du patrimoine cenonnais et du service documentation archives.