Remplacement d’arbres morts et ajout de nouveaux sujets
Si en hiver l’entretien est moindre, il n’y a pas à proprement parler de période de repos pour nos jardiniers municipaux !
Entre novembre et janvier, quelques 70 arbres ont trouvé place dans nos rues, parcs, squares (remplacement d’arbres morts ou ajout de nouveaux sujets). Dans les quartiers, le but est d’amener des points d’ombre afin de combattre les îlots de chaleur. Dans les parcs, l'objectif est d'anticiper la régénération, l’évolution naturelle du patrimoine arboré, pour que ces jeunes sujets soient suffisamment développés lorsque dans 30 ans, le vieux marronnier voisin disparaîtra.
Les équipes ont également parachevé le relevé GPS des 1700 arbres d’alignement et d’ornement. Cette base de données indique leur emplacement, espèce, état de santé, les contraintes liées à leur environnement urbain, les interventions effectuées. Un répertoriage minutieux débuté en 2017.
Cours Victor Hugo : une présence de l’eau en yoyo !
Les vivaces injectées dans les 550 m2 de réservation d’espaces verts lui donnent de nouvelles teintes bleues – roses – blanches. Les 16 arbres jugés en très mauvais état ont été remplacés, les autres légèrement déplacés, (re)centrés dans les massifs. Le Bas Cenon étant un ancien marécage : en hiver, la nappe phréatique est à moins de 70 cm ; l’été, le sol argileux se rétractant, il n’y a plus d’eau ! Les plantes ont été choisies pour leur capacité à supporter ces changements saisonniers, et leur quasi absence de besoin d’arrosage.
Le quartier du Loret en mode participatif et nourricier
Il y a deux ans, la reprise des voieries (rues des troènes, des acacias, etc.) réservaient des emplacements pour de futures plantations. Ne voyant rien venir, certains habitants se les ont « appropriés ». De là est née l’envie de végétaliser ces rues, en concertation avec les riverains. Chacun a choisi la palette végétale qu’il souhaitait voir devant chez lui. Les cinq propositions comprenant des vivaces et des végétaux comestibles (framboisiers, fraisiers). Cet automne, des arbres fruitiers vont compléter l’ornementation. Une dimension « jardin nourricier » appelée à se développer en ville.
Bientôt des "trottoirs vivants" en ville
Le projet « Trottoirs vivants » consiste à inviter les habitants à participer à la sensibilisation à la biodiversité en ville, en s’appuyant sur une dynamique participative de plantations dans leur quartier.
« Trottoirs vivants » constitue un outil de sensibilisation et d’acceptation par les riverains de la présence de végétaux sur les trottoirs et notamment de la flore spontanée. La pédagogie autour de ce sujet est nécessaire pour faciliter la mise en application de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Par ailleurs, cette loi interdit l’utilisation par les collectivités des pesticides sur le domaine public depuis le 1er janvier 2017.
« Trottoirs vivants » est d’initiative communale. En charge de la voirie, Bordeaux Métropole réalisera les travaux.
La ville de Cenon autorisera un riverain à planter et entretenir un « Trottoir vivant » par voie d’une convention établie entre lui et la ville. Les habitants pourront effectuer une demande auprès des services qui se déplaceront pour établir le projet de plantation et préciser les engagements de chacun. A suivre...
Un nouveau look pour La place de la Morlette
En moins de quatre ans, le papillon paysandisia archon aura eu raison des palmiers ! Bien plus qu’un simple remplacement d’arbres, l’ambition est de re-paysager l'espace pour apporter plus de fraîcheur au quartier. Les bacs colorés accueilleront différentes espèces, sélectionnées pour leur attrait saisonnier : floraison printanière, feuillage ombragé, couleur automnale. L’olivier fera place à un ginkgo biloba : « l’arbre de la paix » remplacé par « l’arbre de vie », afin de conserver une dimension symbolique. Les jets d’eaux et la sculpture de Jean-Louis Toutain conserveront leur emplacement. Une réalisation menée à l’automne.
Au parc Palmer : de nouvelles allées mènent au château
Après la sécurisation de l’aire des platanes par des bordures parisiennes, la réfection des allées est à son tour achevée. Elles sont dotées d'un stabilisé renforcé carrossable et de potelets de balisage à variation d'intensité lumineuse en fonction de la présence ou non de passant.
Ici comme ailleurs, Cenon se refait une beauté, en cherchant à améliorer la qualité du cadre de vie.