"Cénone au pays des merveilles", du nom du dernier spectacle présenté par le théâtre Alizé. C'était il y a quelques semaines au Rocher de Palmer, et avant de m'y rendre, j'ai voulu savoir comment on préparait une pièce de près de 2 heures, avec 70 comédiens amateurs.
Après De la grotte au Rocher il y a 3 ans, qui retraçait l'histoire de la ville de Cenon, la dernière création d'Alizé, revisite de manière aussi personnelle que magique les quartiers cenonnais. "C'est un conte purement imaginaire, très fantasmé, qui explore géographiquement la ville par ses sous sols", explique Francis Brel, l'un des metteurs en scène. Fin connaisseur de la ville, il raconte dans cette pièce en 11 tableaux (pour 11 quartiers) des histoires entendues lorsqu'il était enfant. Entre légendes et rumeurs, ces récits prennent vie à travers Cénone, soeur jumelle de l'Alice célèbre de Lewis Carroll.
Entre la naissance de l'idée et la conception du spectacle, 2 ans se sont écoulés. "Je travaille à partir d'un canevas pour l'écriture. Il s'agit d'élaborer un cadre potentiellement adaptable dans la forme et la longueur des dialogues. Les textes sont affinés -en collaboration avec les autres metteurs en scène de la compagnie, Céline Larney et Julian Rouhet- au fur et à mesure en fonction des comédiens", précise l'auteur Francis Brel. Avec 70 comédiens, âgés de 8 à 68 ans, il vaut mieux être adaptable en effet. D'autant que tous les amateurs n'ont pas le même nombre d'années de pratique. Certains ont commencé en septembre, d'autres ont déjà une belle expérience de la scène et du jeu collectif. Mais ce ne sont que deux mois de répétition pour tous, avant de se retrouver au Rocher ce dernier week-end de novembre.
La compagnie de théâtre cenonnaise a conçu son spectacle en jouant la carte du local. Une histoire de territoire avec des "petites mains" du cru. Si la majorité des costumes a été réalisée par les comédiens eux mêmes, les plus emblématiques -dont celui de la Mère- ont été dessinés et réalisés par le couturier Sébastien Calendreau, qui propose des ateliers à l'OCAC. Le maquillage et les coiffures des comédiens ont été assurés par les jeunes élèves du lycée professionnel la Morlette. Mickaël Winner, du Cercle de magie aquitain était aussi de la partie pour le final. Et les jeunes danseurs lormontais de la compagnie hip hop "Aktuel feeling" -Jérémy et Linda Désir-ont enrichi avec enthousiasme et dynamisme la représentation.
De la conception à la répétition
[caption id="attachment_4882" align="alignright" width="200"] Dernières retouches par les élèves du lycée La MorletteEntre la naissance de l'idée et la conception du spectacle, 2 ans se sont écoulés. "Je travaille à partir d'un canevas pour l'écriture. Il s'agit d'élaborer un cadre potentiellement adaptable dans la forme et la longueur des dialogues. Les textes sont affinés -en collaboration avec les autres metteurs en scène de la compagnie, Céline Larney et Julian Rouhet- au fur et à mesure en fonction des comédiens", précise l'auteur Francis Brel. Avec 70 comédiens, âgés de 8 à 68 ans, il vaut mieux être adaptable en effet. D'autant que tous les amateurs n'ont pas le même nombre d'années de pratique. Certains ont commencé en septembre, d'autres ont déjà une belle expérience de la scène et du jeu collectif. Mais ce ne sont que deux mois de répétition pour tous, avant de se retrouver au Rocher ce dernier week-end de novembre.
Le local à l'honneur
[caption id="attachment_4884" align="alignright" width="200"] Camille Mesnard, 9 ans, 1ère année de théâtre, dans le rôle de la MèreLa compagnie de théâtre cenonnaise a conçu son spectacle en jouant la carte du local. Une histoire de territoire avec des "petites mains" du cru. Si la majorité des costumes a été réalisée par les comédiens eux mêmes, les plus emblématiques -dont celui de la Mère- ont été dessinés et réalisés par le couturier Sébastien Calendreau, qui propose des ateliers à l'OCAC. Le maquillage et les coiffures des comédiens ont été assurés par les jeunes élèves du lycée professionnel la Morlette. Mickaël Winner, du Cercle de magie aquitain était aussi de la partie pour le final. Et les jeunes danseurs lormontais de la compagnie hip hop "Aktuel feeling" -Jérémy et Linda Désir-ont enrichi avec enthousiasme et dynamisme la représentation.