Créé en 1949, le premier Bulletin Municipal nait de la volonté du Maire René Cassagne d’informer la population cenonnaise des projets et des actions de la municipalité.
De nombreux communiqués administratifs sont diffusés dans la presse, mais souvent tronqués, ils sont rendus de ce fait incompréhensibles. De plus, tous les Cenonnais•e•s n’ont pas accès à la presse. Il est donc primordial de trouver un moyen d’avertir les habitant•e•s des affaires de la collectivité.
Annuel, le Bulletin Municipal est distribué à la population.
La voix de son Maire
Le premier numéro présente le budget 1950. Petit format de 16 x24 cm, il ne comprend que du texte. Il retranscrit à la première personne les déclarations faites par René Cassagne lors de la discussion générale traitant du budget. Sa publication est également une réaction à la fausse information parue dans le journal communiste « Les nouvelles de Bordeaux et du sud-ouest ». En Une de ce premier Bulletin s’affiche un texte ironique et grinçant : « Dédié au chroniqueur du journal « Les nouvelles », qui toujours bien renseigné, a annoncé que le budget de Cenon était en déficit de plusieurs millions. »
Le Bulletin Annuel perdurera jusqu’en 1995. Sauf qu’au fil des ans, le catalogue de projets et les textes signés du Maire ou de ses adjoints, se meut en guide pratique « pour profiter au mieux des multiples services et équipements locaux » (édito de 1995). Selon les éditions, il comptera jusqu’à 48 pages, et de très nombreux encarts publicitaires !
Le Flash : une « lettre » informative mensuelle
Cenon Actualités est la première tentative de journal municipal. Mais avec trois numéros (novembre et décembre 1978, puis avril 1979), l’expérience est de courte durée.
A partir de juillet 79, l’actu tient en une feuille recto-verso mensuelle, publiée le 25 de chaque mois. Sa sérigraphie est réalisée en mairie. Le traitement de l’information y est télégraphique, d’où l’adoption du nom : Le Flash ! Ce nom perdurera durant 30 ans, si l’on excepte la parenthèse Cenon infos de 1989 - 91.
En 1992, le changement d’apparence est radical. « Un journal publié sur papier kraft. Pourquoi ce choix ? Simplement parce que nous sommes à votre écoute et respectueux de l’environnement. En effet, certaines réponses à notre enquête sur le journal municipal ont soulevé le problème du gaspillage du papier utilisé. Nous avons donc choisi de vous informer sur un papier naturel, produit dans la région, biodégradable et recyclable. », indique le Maire René Bonnac dans l’édito.
L’utilisation du kraft ne durera qu’un an. En revanche, la conscience de la préservation de l’environnement se maintiendra, avec l’emploi de papier issu de forêts gérées durablement, d’encres à base d’huiles végétales, le recours à des imprimeurs établis sur la métropole.
L’actu se lit façon magazine !
Au tournant des années 2000, l’arrivée de la PAO (publication assistée par ordinateur) révolutionne les pratiques et les possibilités. En octobre 1999, Le Flash devient un magazine édité sur papier glacé. L’impression est externalisée. A l’intérieur de ses pages, le ton journalistique est renforcé, incluant un dossier central, des reportages, des témoignages d’habitants, d’acteurs locaux, et pour la première fois, le tout couleur !
Le Maire Alain David mentionne dans l’édito : « Nous avons voulu améliorer l’esthétique du Flash, mais nous n’avons pas négligé le contenu. (…) Il se veut à l’image de notre ville : moderne, humain, diversifié. Il rendra compte le plus fidèlement possible de la vie de notre cité, des attentes et des besoins de ses habitants. »
Papier et numérique se complètent
En 2009, place à Tempo, magazine de 24, puis de 36 pages. Ce trimestriel parait en alternance avec Texto, mensuel de 4 pages, qui sera abandonné en 2011 avant de renaître sous la forme d’une newsletter numérique*.
Adjointe au Maire en charge de la culture et de la communication, Laïla Merjoui déclarait dans le premier numéro : « les modes de vie changent : nous sommes à la fois plus pressés et en demande d’informations sur tout ce qui facilite et améliore notre quotidien. Nous aimons utiliser des technologies qui nous font gagner du temps comme le mobile et les services sur Internet. La communication municipale doit donc aujourd’hui devenir multimédia**. Elle doit rendre l’information disponible sous plusieurs formes : journaux, affiches, «flyers», web, textos, etc. et ainsi intéresser à la vie locale les Cenonnaises et Cenonnais, dans toutes leurs diversités d’âges, de métiers, de loisirs… »
En 2023, ce constat est encore plus prégnant. En découle la nécessité pour votre journal municipal d’adopter une nouvelle Fréquence…
*pour recevoir la newsletter mensuelle Texto, il vous suffit d’entrer votre adresse mail sur la page dédiée
**premier site Internet de la ville en janvier 2000, nouvelle version en 2019, présence sur les réseaux sociaux depuis 2016.