Il y a des rencontres évidentes. Comme celle survenue en 2019 entre la présidente Marie-Christine Fradet, et la nouvelle adhérente Saliha Radi. « Toutes les deux avons cette passion pour la récupération, la rénovation, la transformation d’objets et de mobilier », indique Marie-Christine Fradet. « Elle m’a montré ses réalisations, ce qui a déclenché l’envie d’une nouvelle activité proposée par l’association et d’y greffer un projet de professionnalisation. »
L’enseignement à domicile, aussi pour les adultes !
« J’exerce deux activités au sein de l’association, indique Saliha : l’animation d’ateliers loisirs et la rénovation d’objets vendus au profit des projets solidaires de l’association, dans lesquels entre le cofinancement de ma formation en décoration d’intérieur. D’une durée de neuf mois à trois ans, elle s’effectue en ligne. J’ai des cours, une coach qui me suit, des devoirs à rendre. Pour cela, il m’a fallu apprendre à maîtriser le logiciel professionnel SketchUp Pro. Je gère mon temps comme je le souhaite, ce qui est heureux quand on a trois enfants ! »
La satisfaction du fait soi-même et de l’anti-gaspi
Interrompue par la crise sanitaire, la fréquentation des ateliers avait pourtant bien démarré. « Ils ont attiré aussi bien des jeunes qui viennent de s’installer, que des personnes âgées souhaitant customiser leur mobilier. Je leur montre différentes techniques : le vernissage, le garnissage de chaises, le pochoir, etc. L’intérêt de la récupération, c’est que son coût est quasi nul, que le résultat est à son goût, et que l’on ne retrouvera pas la même commode chez son voisin ! »
« On constate un début de consommation plus raisonnée, où la seconde main gagne du terrain, ajoute Marie-Christine. Nous mêmes, niveau matériel, essayons d’acheter le moins possible : peinture à bois, papier à poncer, pinceaux, etc., proviennent du don. Et quand on voit la quantité d’encombrants dans nos rues, la récupération peut faire partie de la solution… »
L’accès à l’eau : un combat qui se poursuit
Saliha et Marie-Christine attendent avec impatience la fin de la pandémie. Pour la reprise des ateliers, la vente du mobilier accumulé, mais également pour les projets humanitaires menés avec la ville de Meknès. « Notre action porte sur la construction de puits et la rénovation d’abreuvoirs, plus précisément pour que les femmes aient un accès à l’eau dans leur village ! », souligne Mme Fradet. Une amélioration des conditions de vie, qui pourrait avoir un prolongement au Sénégal…
Carrefour des cultures
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