21ième Prix Littéraire Jeunesse... « Les P’tites Bêtes »

Ambiance festival La médiathèque est déjà bien remplie, la queue à l’entrée en ce début de mois de juin le prouve. A l’intérieur, les petits courent, jouent, guident les parents dans  un joyeux brouhaha. Thierry Cassagne, de la médiathèque prend la parole, ouvrant la cérémonie, suivi par Eliane Barthélémy, adjointe à l’Education/Enfance. Le brouhaha s’estompe, se transforme en silence religieux lorsque Florence Lalanne représentant l’Inspection de l’Education Nationale annonce les nominés et bien sûr les gagnants :  les sections maternelles ouvrent le bal et attendent impatiemment le verdict… Et les nominés sont… Pour la section maternelle : « Pas le temps »,  Anne Crausaz -  Memo, 2011 « Les petits poux au jardin », Béatrice Alemagna - Phaidon, 2011 « Comment ratatiner les araignées ? » de Catherine Leblanc, ill. Roland Garrigue - P’tit Glénat, 2012 « Dans le ventre du moustique »,  Zemanel ; ill. Maud Legrand.- Père Castor Flammarion, 2008 Pour la section élémentaire : « L’histoire d’un papillon » Diana Hutts Aston ; ill. de Sylvia Long.- Circonflexe, 2012 « Les sciences naturelles de Tatsu Nagata : le ver de terre » traduit du japonais par Thierry Dedieu « Le charme D’Angèle », d’Aude Poirot « Le grillon plus fort que le lion » d’Albena Ivanovitch-Lair ; illustré par Régis Lejonc-.- Père Castor Flammarion, 2012 Le prix littéraire jeunesse est attribué à….. Elu à l’unanimité par les parents et les enfants de la section maternelle : «Comment ratatiner les araignées ?» de Catherine Leblanc. Alors que chez les primaires, le choix des parents et des enfants se distingue :  « Histoire du papillon » pour les premiers, « Les sciences naturelles de Tatsu Nagata : le ver de terre», pour les seconds. Quand la créativité fait mouche Le prix décerné, et le suspens dévoilé, les enfants heureux et excités sont fiers de guider leurs parents dans la médiathèque… direction l’étage. Adultes en émerveillement face à l’imagination de leur progéniture,  enfants tout sourire, bombant parfois le torse en pointant du doigt les réalisations de leur école. Comment ne pas tomber sous le charme d’une petite bête « qui se nourrit de pierres précieuses, de diamants et de purée de vers » ? poésie et ingéniosité, les apprentis créateurs s’en sont donnés à cœur joie : vieux bracelets, boites de conserve, bouchons, pinces à linge, bouteilles, allumettes, coquilles d’escargot, cellophane… la collecte des objets recyclés a été un jeu d’enfant. Une preuve supplémentaire  que l’art et l’écologie font plutôt bon ménage.